Mes 7 péchés capitaux
À 22 ans, la scène manque à Jérémy Ferrari. Reprenant la plume à l'issue de cinq années de comédie (projets, théâtre, festivals d'humour, etc.), il écrit un spectacle sur les principales religions monothéistes. Fruit de longues discussions, Jérémy Ferrari pense et repense le thème, sur lequel il a un avis bien tranché, mais pas encore de matière de fond. Il s'attaquera, avant d'écrire son spectacle, à la lecture de la Bible , du Coran, des cinq premiers livres de l'ancien testament' (éléments fondateurs de la torah), d'un résumé du Talmud, et d'auteurs religieux comme Saint Augustin. S'ensuivront des débats (plus ou moins houleux) avec différents représentants ou adeptes des religions monothéistes : des pasteurs, des croyants musulmans ou catholiques, etc.
Il finit ensuite l'écriture d'une première version de son one man show sur le sujet : « Mes 7 péchés capitaux ».
Dans un dialogue à bâtons rompus avec Dieu lui même. Foudroyé pour avoir fait une mauvaise blague, il aura à cœur de s'expliquer sur la paresse, la gourmandise, la luxure, l'envie, la colère, l'avarice, l'orgueil dont il aura fait preuve au long de son existence.
Allelujah, Bordel
« Mes 7 péchés capitaux » est représenté de nombreuses fois à Paris (au théâtre Clavel), et l'accueil du public est plutôt positif. Alors qu'il est en pourparlers avec le théâtre du Temple pour y reconduire son one man show, la réécriture complète de son spectacle s'impose suite au vol de son ordinateur portable, qui contenait l'intégralité des textes.
Naît alors Allelujah, Bordel !, qui est une réécriture presque complète de « Mes 7 péchés capitaux », destiné à répondre aux attentes d'un théâtre comme celui du Temple.
Dans cette version, très différente, Jérémy Ferrari s'est basé sur les textes exacts des Ecritures ainsi que sur des faits réels impliquant des acteurs des religions monothéistes. Mélangeant interaction avec le public, sketches et mise en scène d'histoires puisées dans les textes sacrés, il donne une vision par l'absurde de la religion et de ses dérives.
Ce spectacle est toujours joué en ce moment, au théâtre du Temple.
